Évolution des marchés

Actions : L’indice S&P 500 a perdu environ un tiers des gains réalisés après les élections, l’optimisme concernant la croissance des sociétés sous l’ère Trump s’étant estompé. Les investisseurs sont désormais plus prudents face aux déficits budgétaires potentiels et aux pressions inflationnistes liées aux politiques de Trump. Les stocks de vaccins ont subi des pressions en raison des préoccupations concernant l’orientation de la politique de santé sous l’administration de Trump. Le sentiment général du marché a reflété le malaise concernant les conditions économiques et les nominations ministérielles, affectant ainsi la confiance des investisseurs.

Titres à revenu fixe : Les remarques de M. Powell ont mis en évidence une croissance économique soutenue et une inflation persistance supérieure à l’objectif cible de 2 % de la Fed, ce qui a entraîné une augmentation des taux de rendement des obligations du Trésor et une réduction des attentes d’une baisse des taux en décembre, dont la probabilité est désormais estimée à moins de 60 %, contre 80 % la semaine précédente.

Marchandises : Le prix de l’or a récemment chuté pour atteindre un niveau proche de son creux en deux mois, principalement en raison de l’évolution des attentes concernant les baisses de taux d’intérêt de la Réserve fédérale. Après les commentaires du président de la Fed, Jerome Powell, qui a souligné la résilience de l’économie américaine, les négociateurs ont revu à la baisse leurs prévisions d’une réduction des taux en décembre. Cela a entraîné une hausse des taux de rendement des obligations américaines, ce qui a généralement un impact négatif sur les prix de l’or.

Performance (rendement des cours)

Événements macroéconomiques

Canada – aucune donnée importante

Aucune donnée importante n’a été publiée cette semaine.

États-Unis – hausse de l’inflation, hausse des prix des usines aux États-Unis, dépassement des attentes des ventes

Le taux d’inflation annuel a augmenté pour atteindre 2,6 % en octobre, mettant fin à une baisse de sept mois, principalement attribuable aux réductions plus faibles des coûts de l’énergie et à une inflation stable des prix du logement.   L’inflation des produits alimentaires et du transport a ralenti, tandis que les prix des véhicules ont continué de chuter. L’inflation mensuelle s’est maintenue à 0,2 %, sous l’effet d’une hausse de 0,4 % des prix du logement. L’inflation de base est demeurée stable à 3,3 %.

Les prix à la production ont grimpé de 0,2 % sur un mois en octobre, l’IPP annuel s’accélérant à 2,4 %. Les frais des services ont augmenté, notamment dans la gestion de portefeuille, tandis que les prix des biens ont haussé en raison de la hausse des coûts de la ferraille d’acier au carbone et d’autres produits de base. L’IPP de base a augmenté de 3,1 % par année, dépassant ainsi légèrement les prévisions.

Les ventes au détail ont progressé de 0,4 % en octobre, dépassant les attentes. Les appareils électroniques, les concessionnaires automobiles et les services de restauration ont enregistré les gains les plus élevés, tandis que les magasins de détail divers, l’ameublement et les articles de sport ont observé des baisses. Cette croissance fait suite à une révision à la hausse de 0,8 % en septembre.

International – hausse du chômage au Royaume-Uni, ralentissement du PIB britannique, forte croissance du PIB de la zone euro, hausse des prix à la production au Japon, fragilité de la croissance économique au Japon, accélération des ventes au détail en Chine

Le taux de chômage au Royaume-Uni a atteint 4,3 % entre juillet et septembre 2024, son niveau le plus élevé depuis mai, en raison d’une hausse du chômage de courte durée. L’emploi a augmenté grâce à la croissance des emplois à temps plein, tandis que le taux d’inactivité économique est resté stable à
21,8 %.

Le PIB du Royaume-Uni a progressé de 0,1 % au troisième trimestre 2024, soit la croissance la plus faible depuis trois trimestres, les gains dans les services, la construction et les dépenses des ménages ayant été compensés par une baisse de la production et de la formation de capitaux. Sur 12 mois, la croissance du PIB a atteint 1 %, contre 0,7 % au deuxième trimestre.

Le PIB de la zone euro a grimpé de 0,4 % au troisième trimestre 2024, soit la croissance la plus rapide depuis deux ans, alimentée par des rebonds en Allemagne, en Irlande et en Autriche. La croissance s’est accélérée en France, en Espagne et dans les plus petites économies, tandis que celle de l’Italie a stagné et celle la Lettonie est demeurée en contraction. La croissance annuelle du PIB a atteint 0,9 %.

Les prix à la production du Japon ont augmenté de 3,4 % sur 12 mois en octobre 2024, marquant ainsi la plus forte hausse depuis août 2023. La hausse des coûts des produits de base tels que le pétrole, les métaux et les machineries a entraîné cette augmentation, tandis que les prix des produits chimiques ont chuté. L’IPP mensuel a augmenté de 0,2 %, dépassant les attentes.

Le PIB du Japon a augmenté de 0,2 % au troisième trimestre 2024, en baisse par rapport à 0,5 % au deuxième trimestre, en raison de la faiblesse des exportations et de la baisse des investissements des entreprises. La consommation privée et les dépenses publiques ont soutenu la croissance, reflétant ainsi la hausse des salaires et les efforts de secours en cas de catastrophe.

Les ventes au détail en Chine ont bondi de 4,8 % sur 12 mois en octobre 2024, stimulées par les fêtes, les événements commerciaux et les mesures de soutien du gouvernement. Les ventes de produits de soins personnels, de produits de sport et d’appareils électroménagers ont grimpé en flèche, tandis que les ventes de bijoux et de matériaux de construction ont ralenti. Les ventes ont progressé de 3,5 % au cours des dix premiers mois de l’année.