Pouls hebdomadaire des marchés - Semaine se terminant le 7 juillet 2023
Évolution des marchés
Actions : Les actions américaines ont réduit leurs gains après la publication de données contrastées sur l’embauche cette semaine. Affichant un volume de négociation plus faible, l’indice S&P 500 est redescendu de ses sommets pour clôturer la semaine en baisse de 1,15 %, pendant que le NASDAQ reculait de 0,90 %. Pour les investisseurs, les chiffres des emplois gouvernementaux plus faibles que prévu publiés vendredi témoignent d’un effritement du marché du travail, mais aussi de la menace que représente l’inflation des salaires. La semaine prochaine, la saison des bénéfices retiendra de nouveau l’attention, alors que les résultats du deuxième trimestre ainsi que les prévisions pour la deuxième moitié de l’année commenceront à nous parvenir.
Titres à revenu fixe : Dans l’ensemble, les obligations du Trésor ont progressé cette semaine, par contre le rendement a été contrasté aux États-Unis où les titres à court terme sont demeurés relativement stables. L’obligation du Trésor américain à 2 ans a clôturé à 4,94 %, alors que l’obligation du Trésor à 10 ans a bondi de 22 pb, à 4,06 %. Aux États-Unis, les données sur l’inflation devraient être publiées la semaine prochaine, et les investisseurs anticipent actuellement une hausse des taux à la prochaine réunion de la Fed. L’obligation d’État du Canada à 10 ans a également fait un bond de 30 pb cette semaine pour s’établir à 3,57 %.
Marchandises : Les prix du pétrole ont augmenté pour une deuxième semaine consécutive, les efforts de l’OPEP+ pour resserrer l’offre ayant donné des résultats. Les hausses de prix par l’Arabie saoudite et la prolongation des mesures de réduction de l’offre ont contribué à faire monter les prix du brut cette semaine. Malgré une semaine solide, le prix du pétrole accuse toujours une baisse de plus de 5 % sur l’année.
Performance (rendement des cours)
Au 7 juillet 2023
Événements macroéconomiques
Canada – le taux de chômage au Canada atteint 5,4 % en juin
En juin, le taux de chômage au Canada a grimpé à 5,4 %, son plus haut niveau depuis février 2022. Il reste toutefois inférieur aux niveaux prépandémiques, ce qui témoigne de l’étroitesse du marché de l’emploi. L’économie canadienne a créé 60 000 emplois et 25 100 chômeurs se sont ajoutés, en grande partie en raison de l’augmentation de la population active. Le nombre d’emplois a considérablement augmenté dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la fabrication, des soins de santé et de l’aide sociale, ce qui a compensé les reculs dans les secteurs de la construction et des services éducatifs.
États-Unis – le taux de chômage s’est établi à 3,6 % en juin dans un marché du travail encore vigoureux et le secteur des services est toujours en forte croissance
En juin 2023, le taux de chômage aux États-Unis est resté stable à 3,6 %, ce qui est conforme aux attentes du marché et inférieur au sommet de 3,7 % atteint le mois précédent. Le nombre de chômeurs a baissé de 140 000, tandis que le nombre d’emplois a augmenté de 273 000. L’étroitesse du marché américain de l’emploi laisse la porte ouverte à la Réserve fédérale pour continuer de relever les taux d’intérêt.
En juin, l’indice ISM PMI du secteur des services a bondi à 53,9, marquant la plus forte croissance du secteur des services en quatre mois. Les principaux facteurs qui expliquent cette croissance sont l’accélération de la production, les nouvelles commandes et le rebond de l’emploi. Les pressions sur les prix se sont atténuées, les livraisons des fournisseurs se sont améliorées et les stocks ont augmenté pour un deuxième mois consécutif. Bien que prudents à l’égard de l’inflation et des perspectives économiques, les répondants au sondage ont fait état de conditions d’affaires stables.
International – les ventes au détail de la zone euro restent inchangées en mai
Les ventes au détail de la zone euro n’ont pas bougé pour un deuxième mois consécutif en mai, alors qu’une hausse de 0,2 % était attendue. L’inflation élevée persistante et la hausse des coûts d’emprunt ont fait pression sur les revenus des ménages et entraîné une stagnation. Les ventes d’aliments, de boissons, de tabac et de carburant automobile ont diminué, tandis que les dépenses en produits non alimentaires ont légèrement augmenté. Sur une base annuelle, les ventes au détail se sont contractées pour un huitième mois de suite, reculant de 2,9 % en mai.
Perspectives
Au 7 juillet 2023