Évolution des marchés

Actions : L’indice S&P 500 est sur une lancée de sept jours de gains consécutifs et a enregistré sa meilleure semaine de l’année. Le marché a été stimulé par le ralentissement de l’inflation ainsi que des ventes au détail supérieures aux attentes aux États-Unis. L’indice de volatilité de la CBOE a chuté à 15, ce qui témoigne d’un regain de confiance à l’égard du risque. En outre, les opérations de portage du yen regagnent en popularité auprès des fonds de couverture, les investisseurs recherchant des rendements plus élevés en empruntant la monnaie japonaise.

Titres à revenu fixe : Le ralentissement de l’inflation a ravivé les espoirs d’un assouplissement des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine (la « Fed ») le mois prochain. Les analystes de JPMorgan ont décrit les données économiques de la semaine comme étant idéales à une conjoncture économique favorable. Le rendement des titres à revenu fixe a été modeste cette semaine et a terminé la période en légère hausse en Amérique du Nord.

Marchandises : Pour la première fois cette semaine, l’once d’or au comptant a dépassé les 2 500 $, stimulée par les attentes selon lesquelles la Fed s’apprête à réduire son taux cible. L’or a progressé de plus de 20 % cette année, sous l’effet de l’optimisme croissant à l’égard des mesures d’assouplissement monétaire et des achats massifs des banques centrales. Les risques géopolitiques croissants, y compris les tensions au Moyen-Orient et le conflit entre la Russie et l’Ukraine, ont également provoqué une hausse de la demande de métaux, en tant que valeur refuge.

Performance (rendement des cours)

Événements macroéconomiques

Canada – aucune donnée importante

Aucune donnée importante n’a été publiée cette semaine.

États-Unis – Le taux d’inflation chute à 2,9 %, tandis que les ventes au détail bondissent de 1 % aux États-Unis

En juillet 2024, le taux d’inflation annuel aux États-Unis a ralenti à 2,9 %, son plus bas niveau depuis mars 2021, alors qu’il était de 3 % en juin. Il s’agit du quatrième mois d’affilée de modération, et, les coûts du logement, du transport et des vêtements ont considérablement diminué. L’inflation de base a aussi reculé à 3,2 %, ce qui témoigne du ralentissement généralisé des hausses de prix.

Aux États-Unis, les ventes au détail ont augmenté de 1 % sur un mois en juillet 2024, leur plus forte hausse depuis janvier 2023. Cette forte remontée fait suite à une baisse de 0,2 % en juin et a dépassé les prévisions, grâce à la vigueur des ventes de véhicules motorisés et d’appareils électroniques, même si certains segments, comme les articles de sport et les vêtements ont reculé.

International – Le taux de chômage au Royaume-Uni baisse à 4,2 %; le taux d’inflation au Royaume-Uni grimpe à 2,2 %; la croissance du PIB ralentit à 0,6 %; les ventes au détail au Royaume-Uni progressent de 0,5 %; le PIB de la zone euro avance de 0,3 %; le PIB du Japon bondit de 3,1 %; les ventes au détail en Chine s’apprécient de 2,7 %.

Le taux de chômage du Royaume-Uni est passé de 4,4 % au cours de la période précédente à 4,2 % pour avril à juin 2024. Cette baisse est attribuable à une diminution du chômage à court terme et à une augmentation du nombre de travailleurs à temps partiel et de travailleurs autonomes, même si l’inactivité économique a légèrement pris de l’ampleur.

Le taux d’inflation annuel du Royaume-Uni est passé de 2 % en juin à 2,2 % en juillet 2024, sous l’effet de la hausse des coûts du logement, des communications et de divers biens. Toutefois, l’inflation de base a fléchi à 3,3 %, ce qui signale des pressions contrastées dans différents secteurs.

L’économie du Royaume-Uni a progressé sur un trimestre de 0,6 % au deuxième trimestre de 2024, une croissance légèrement inférieure par rapport à 0,7 % au premier trimestre. La croissance a été alimentée par le secteur des services, en particulier la recherche scientifique, tandis que la fabrication et la construction ont légèrement reculé. Les dépenses des ménages ont également enregistré des gains modestes.

Au Royaume-Uni, les ventes au détail ont pris 0,5 % en juillet 2024, se rétablissant après une perte de 0,9 % en juin. Cette vigueur est principalement attribuable aux excellentes ventes dans les magasins non alimentaires, en particulier les grands magasins et les détaillants d’équipement de sport, même si les ventes dans les magasins d’alimentation sont demeurées stables et que les ventes de carburant ont diminué.

Le PIB de la zone euro a progressé de 0,3 % au deuxième trimestre de 2024, ce qui est conforme au trimestre précédent. Alors que des économies clés comme la France et l’Espagne ont affiché une croissance stable, l’Allemagne s’est contractée de 0,1 %, ce qui souligne les difficultés persistantes de la plus grande économie de la région.

L’économie japonaise a progressé de 3,1 % en rythme annualisé au deuxième trimestre de 2024, surpassant les attentes. Cette solide reprise a été alimentée par un rebond de la consommation privée après d’importantes hausses salariales et une reprise des dépenses des entreprises, en particulier dans le secteur automobile.

En Chine, les ventes au détail ont grimpé de 2,7 % sur 12 mois en juillet 2024, contre 2 % en juin. Cette vigueur a été soutenue par la hausse des ventes de boissons, de matériel de communication et d’articles de sport, même si certains segments comme les meubles et les cosmétiques ont reculé.