Données mensuelles sur le marché - données au 6 janvier 2021
Les actions terminent l’année en force
Les actions ont poursuivi leur reprise à la fin d’année, alors que la vaccination du public contre le coronavirus débutait et qu’un deuxième train de mesures de relance budgétaire de 900 milliards de dollars américains était finalement adopté, offrant aux Américains un versement unique de 600 $. Un accord commercial post-Brexit est entré en vigueur le 1er janvier 2021, éliminant en grande partie l’incertitude et la discorde qu’aurait causées un divorce sans accord entre Royaume-Uni et l’Union européenne.
Il semble maintenant que les démocrates ont remporté les deux sièges aux élections sénatoriales en Géorgie. La vice-présidente désignée, Kamala Harris, ayant le vote prépondérant au Sénat, les démocrates sont maintenant majoritaires à la fois au Sénat et à la Chambre des représentants (ce qu’on appelle « blue sweep »). Cette double majorité aura probablement d’importantes répercussions dans des domaines comme les mesures de soutien liées à la COVID-19, la lutte aux changements climatiques, l’impôt sur les sociétés et la réglementation.
Le point de vue de Placements NEI
2021 sera caractérisé par cinq transitions importantes vers : 1) une reprise soutenue par des mesures budgétaires, 2) une économie numérique, 3) une économie durable, 4) à une économie durable et 5) une économie équitable et inclusive. |
La marée montante des mesures budgétaires ne soulèvera pas tous les bateaux. Des mesures d’expansion budgétaire combinées à une reprise économique et à une reflation mondiales continues profiteront à certaines classes d’actifs et à certains secteurs au détriment des autres. |
La gestion active sera la clé pour traverser l’année 2021. Nous nous attendons à un rendement positif des actions, et la rotation cyclique créera probablement des occasions encore plus grandes dans le marché. Pour les obligations, vu les rendements réels négatifs et la faible augmentation prévue dans les prochaines années, les investisseurs devront réfléchir à une autre stratégie que l’achat et la conservation des titres pour dégager des rendements. |
Rendements par classe d’actif pour 2020
Bilan de 2020
Il va sans dire que 2020 a été une année mouvementée. Aussi surutilisés soient-ils, les mots « sans précédent » sont probablement ceux qui décrivent le mieux bon nombre des événements de l’année. Voici quelques-uns des principaux événements :
- Les premières nouvelles au sujet du coronavirus ont commencé à circuler à la fin de 2019, et la réaction du marché a été contenue malgré le confinement à grande échelle mis en place dans la région autour de l’épicentre (Wuhan, Chine). Le 11 mars, l’OMS a déclaré que l’épidémie de COVID-19 était devenue une pandémie. L’indice S&P 500 a connu des liquidations causant plus rapidement que jamais un marché baissier : une chute de 33,9 % en seulement 23 jours de bourse. Même les obligations de catégorie investissement ont été l’objet d’une extrême volatilité, puisque les investisseurs étaient en quête de liquidités.
- Au plus fort de la pandémie, 6,8 millions d’Américains ont présenté une demande de prestations de chômage en une seule semaine.
- L’économie mondiale s’enlisant, la demande de pétrole a chuté et les réservoirs d’entreposage se sont vite remplis. Les négociateurs ont dû payer pour se défaire de contrats à terme standardisés et éviter de prendre livraison du pétrole, ce qui a fait chuter les cours à terme du pétrole brut jusqu’à moins 37 $ US le baril en avril.
- En réaction à la pression extrême dans les marchés financiers, les banques centrales ont réduit les taux d’intérêt à près de zéro et annoncé des programmes d’achat d’actifs à des niveaux jamais vus auparavant, gonflant leur bilan de 7,5 billions de dollars américains. Et, pour la première fois, reconnaissant que nous faisions face à une crise sanitaire mondiale (et non pas une crise financière), les gouvernements ont ouvert les robinets, injectant près de 12 billions de dollars américains dans l’économie pour soutenir les entreprises et les personnes touchées par la pandémie et les confinements.
- Résultat de la mise en œuvre de ces mesures draconiennes, la liquidation la plus rapide a été suivie par l’une des plus fortes reprises de l’histoire : à la fin de l’année, l’indice S&P 500 était supérieur de 70,2 % à son creux du 23 mars. Cependant, tous les segments du marché n’ont pas bénéficié de cette reprise spectaculaire. Les cinq plus grandes entreprises (Facebook, Amazon, Apple, Netflix et Alphabet), qui représentent environ 20 % de l’indice, ont généré une grande partie du rendement de l’indice au cours de cette période. Malgré les gains à deux chiffres du S&P 500, plus du tiers des entreprises qui composent l’indice ont quand même connu un rendement négatif en 2020.
Notes du tableau
Source : Morningstar. Données en date du 31 décembre 2020. En dollars canadiens, sauf indication contraire. « Actions de sociétés en croissance » : Indice MSCI Croissance mondiale; « Actions américaines » : Indice MSCI États-Unis; « Actions de marchés émergents » : Indice MSCI Marchés émergents; « Actions de multinationales » : Indice MSCI Monde; « Sociétés canadiennes à faible capitalisation » : Indice des titres à petite capitalisation S&P/TSX; « Obligations canadiennes » : Indice obligataire universel FTSE Canada; « Actions internationales » : MSCI Europe, Australasie et Extrême-Orient; « Obligations à haut rendement » : Bloomberg Barclays US High Yield 2% Issuer Capped; « Sociétés canadiennes à forte capitalisation » : Indice composé S&P/TSX; « Obligations multimarchés » : Bloomberg Barclays Global Aggregate; « Actions dépréciées » : MSCI Monde Valeur; « Pétrole brut (USD) » : West Texas Intermediate.