Pouls hebdomadaire des marchés - Semaine se terminant le 4 octobre 2024
Évolution des marchés
Actions : Les indices S&P 500, Nasdaq et TSX ont clôturé en légère hausse, soutenus par des données positives sur le marché du travail qui ont renforcé les attentes d’un atterrissage en douceur de l’économie. Les marchés de Chine, qui ont terminé le mois avec un redressement de près de 30 %, ont poursuivi leur ascension en début de semaine avant de fermer leurs portes pour une semaine de vacances, la reprise étant prévue le 8 octobre.
Titres à revenu fixe : Le taux de rendement des obligations du Trésor américain à deux ans a bondi cette semaine, reflétant la réévaluation par les négociateurs des possibles réductions des taux de la Réserve fédérale compte tenu des données solides sur l’emploi. Toutefois, tous les experts ne partagent pas cet optimisme. Certains ont averti que la bataille de la Fed contre l’inflation est loin d’être terminée, soulignant que la vigueur du marché du travail en fin de cycle économique pourrait compliquer les décisions de politique monétaire.
Marchandises : Les prix du pétrole ont fait un bond cette semaine. Cette hausse est largement attribuable à l’intensification des tensions au Moyen-Orient, notamment à la suite des commentaires du président Biden concernant les discussions des États-Unis sur d’éventuelles frappes israéliennes contre les installations pétrolières iraniennes après l’attaque de missiles de l’Iran contre Israël en début de semaine. Malgré ces tensions, certains analystes estiment que le marché ne réagit pas aussi fortement que prévu en raison de plusieurs facteurs. La capacité de production excédentaire de l’OPEP et la récente réouverture des champs pétroliers en Libye sont considérées comme des facteurs stabilisateurs sur l’offre mondiale.
Performance (rendement des cours)
Source : Bloomberg, au 4 octobre 2024
Événements macroéconomiques
Canada – amélioration de l’indice des directeurs d’achats du secteur manufacturier
L’indice S&P mondial des directeurs d’achats du secteur manufacturier canadien a augmenté à 50,4 en septembre, marquant la première amélioration depuis avril 2023, alimenté par les nouvelles commandes nationales et les nouvelles gammes de produits. Les commandes à l’exportation ont continué de baisser, tandis que l’emploi et la production ont montré de légères améliorations. L’inflation du coût des intrants a fortement augmenté, mais la demande modérée a empêché les hausses de prix.
États-Unis – accélération de la croissance du secteur des services, dynamisme du marché de l’emploi, baisse du taux de chômage
L’indice ISM des directeurs d’achats du secteur des services a atteint 54,9 en septembre, soit la plus forte croissance depuis février 2023, grâce à l’augmentation de l’activité commerciale, des nouvelles commandes et des stocks. Toutefois, l’emploi a diminué et les pressions sur les prix ont persisté. L’incertitude politique et les défis de la chaîne d’approvisionnement restent préoccupants.
Les États-Unis ont créé 254 000 emplois en septembre, soit le plus haut niveau en six mois, grâce aux gains importants enregistrés dans les secteurs de la restauration, des soins de santé et de la construction. L’emploi dans le secteur manufacturier a légèrement diminué, et les révisions des données des mois précédents ont montré une tendance globale plus forte en matière d’emploi.
Le taux de chômage a chuté à 4,1 % en septembre, soit son plus bas niveau depuis trois mois. Le nombre d’emplois a augmenté de 430 000 et le taux de participation à la population active est resté stable à 62,7 %.
International – ralentissement de la croissance économique au Royaume-Uni
au T2, baisse de l’inflation dans la zone euro en dessous de son objectif, maintien du chômage dans la zone euro à son creux record, baisse du taux de chômage au Japon
L’économie du Royaume-Uni a progressé de 0,5 % au deuxième trimestre de 2024, soit un résultat légèrement inférieur aux estimations précédentes. Les dépenses publiques et les exportations ont été revues à la baisse, tandis que les investissements, en particulier dans les entreprises, ont connu une hausse importante.
Le taux d’inflation de la zone euro a reculé à 1,8 % en septembre 2024, soit son plus bas niveau depuis avril 2021, en deçà de l’objectif de 2 % fixé par la BCE. Les prix de l’énergie ont fortement baissé, tandis que les prix de l’alimentation et des services ont légèrement augmenté. L’inflation devrait augmenter plus tard en 2024 avant de s’atténuer à nouveau.
Le taux de chômage dans la zone euro est demeuré stable à 6,4 % en août 2024, soit le plus faible taux jamais enregistré. Le chômage des jeunes a diminué, mais l’Espagne, la Grèce et la Suède ont encore enregistré les taux de chômage les plus élevés, tandis que la Pologne et l’Allemagne ont affiché les taux les plus faibles.
Au Japon, le taux de chômage est tombé à 2,5 % en août 2024, en raison d’une baisse importante du nombre de chômeurs et d’une augmentation de l’emploi à un niveau record. Le taux de participation à la population active a également augmenté, bien que le ratio emplois/candidats ait légèrement diminué.
Perspectives
au 4 octobre 2024